Xcode : l’environnement de développement des applications iOS et macOS

Par ltabti, 15 mars, 2024

Introduction de l’IDE « Xcode » 

Bonjour à tous ! On se retrouve à nouveau pour discuter de programmation, mais aujourd’hui, le sujet dont on va traiter plus en détails est l’éditeur de code d’Apple. Dans le dernier article, je vous avais parlé d’un éditeur appelé « AppleScript » qui sert à créer des scripts d’automatisation permettant de sauver du temps à un utilisateur. Mais la question que certains se posent est la suivante : puis-je programmer des applications en iOS et macOS depuis mon Macintosh ? Dans un précédent article, nous avons vu qu’avec « Xamarin », il est supporté sur Windows et le langage utilisé est C#. Tandis que Xcode est compatible uniquement sur Mac OS et les deux langages utilisés sont Objective-C et Swift. Nous verrons un peu plus tard les différences et avantages des deux pour voir lequel est le plus mieux adapté pour les applications de type iOS/macOS. Tout d'abord, comme nous le savons tous, un éditeur de code classique permet d'écrire du code et de créer des projets avec de nombreux langages de programmation. En effet, les fonctionnalités que l’on peut retrouver dans un éditeur et qui permet de simplifier la vie d’un utilisateur, tel que par exemple VSCode, sont la coloration syntaxique qui change un caractère au rouge lorsqu’il y a des erreurs, l’indentation, la saisie semi-automatique, etc. Au fur et à mesure que nous programmons, des erreurs se produisent et il faut les corriger avant de déployer notre application. Mais comment être sûr que le code que nous écrivons fonctionnera correctement lors du déploiement ?  Une des façons est de lancer le compilateur qui lui vérifie si tout fonctionne bien au sein de l’application. Également, on peut consulter le débogueur pour plus d’informations. Dans Xcode, il est possible de personnaliser la couleur du texte et le thème qu’on souhaite (sombre, clair, etc.). Aussi, il y a des outils tels que l’aide au balisage qui referme automatiquement une accolade pour accélérer la saisie du code. L'image ci-dessous représente à quoi ressemble l'environnement de développement Xcode. 

 

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Voici un exemple de code d’une fonction en Swift qui retourne le carré d’un nombre n passé en entrée et la syntaxe de la même fonction est plutôt similaire à Kotlin :

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Les différences entre Xcode et Xamarin 

Pour se mettre en contexte, ces deux outils ont des avantages distincts et ils permettent tous les deux le développement d’application au sein de leur propre architecture. Malheureusement, il n’est pas encore possible d’utiliser Xcode sur Windows, car il est incompatible avec le système d'exploitation d’Apple. Pour ce qui de ces avantages, il est d’abord reconnu pour sa facilité de configuration, sa stabilité et sa convivialité. Il est également mis à jour et ceci évite que l’on rencontre des bogues en plein développement. Les fenêtres de débogage et de gestion de corrections sont très appréciées puisqu’il permet de vérifier les erreurs et de suggérer des solutions. Du côté de Xamarin, il offre la possibilité de réutiliser le code en C# qui peut être adaptés afin que l’application soit supportée sur plusieurs systèmes tels qu’Android, iOS et Windows. Les entreprises et les développeurs bénéficient de la réduction significative des coûts de développement et de test ainsi que les fonctionnalités récentes qui améliorent l'interface utilisateur.  

 

Conclusion 

En conclusion, il n’y pas de logiciel meilleur qu’un autre, car tout dépendra des besoins d’un client et d’une compagnie. Si le client demande qu’on le lui programme des applications en iOS et Android, j’opterais pour le framework Xamarin puisqu’il permet de créer des applications multiplateformes. Également, c’est très bénéfique pour une entreprise, car son but principal est de faire le plus de profits possibles. Elle n’aura pas à payer deux programmeurs puisque le code C# est réutilisable. Autrement dit, Xcode reste une très bonne option pour un utilisateur débutant en programmation et qui possède un Macintosh à la maison. Ça conclut sur l’article d’aujourd’hui et rendez-vous à la semaine prochaine pour du nouveau contenu ! 

 

Références

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